Léon COUTURIER
Mâcon, 1842 – Neuilly-sur-Seine, 1935
Huile sur toile
38 x 55 cm
Signée en bas à droite « Léon Couturier »

 

 

D’abord élève à l’Ecole des beaux-arts de Lyon en 1860, Léon Couturier poursuit sa formation à Paris en 1864 dans l’atelier du peintre académique Alexandre Cabanel.
Marqué par sa participation à la guerre de 1870, il décide à partir des années 1880 de se consacrer à la représentation des navires militaires et de la vie des marins. Nommé peintre officiel de la marine en 1890, il est décoré de la légion d’honneur en 1897. Il expose régulièrement ses tableaux au Salon des Artistes Français. Nombre de tableaux de Couturier sur la marine de guerre française se trouvent au musée national de la Marine à Paris.

Nous avons ici un tableau de Couturier particulièrement réussi représentant une scène de bataille navale. Le peintre a su rendre l’événement de façon à la fois très réaliste avec beaucoup de mouvements et avec un vrai sens du drame – on est vraiment ici au coeur de l’action !
Il pourrait s’agit du sort des quatre navires français (avec comme pavillons des flammes de guerre bleus foncés avec une croix ?) pendant la triste journée du 18 mars 1915 durant la bataille des Dardanelles.

Le vice-amiral Carden disposait d’une armada de 18 cuirassés, dont quatre sont français : le Suffren. le Bouvet, le Gaulois, le Charlemagne, sous les ordres du contre-amiral Guépratte. Mais il vont tomber dans un champ de mines. D’abord le Bouvet est éventré par une mine dérivante pendant la manœuvre de retournement. Il chavire et sombre très rapidement (le navire qui sombre au premier plan du tableau?). Le Suffren, malgré une voie d’eau importante causée par un obus, parvient à s’extraire du détroit. Le Gaulois, gravement avarié par les tirs turcs sur la ligne de flottaison doit s’échouer à la sortie du détroit sur l’île de Drepano. Le Charlemagne est l’un des rares bâtiments à s’en sortir.

Prix : 2.000 euros

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