Carel VAN FALENS (Attribué à)
Anvers, 1683 – Paris, 1733
Huile sur toile
12,7 x 20,3 cm (17,8 x 25,4 cm avec le cadre)
Trace de signature au centre au dessus de la tête du cheval « V F. » (voir photo)
Inscription au dos « CASTAREDE »
Notre composition est typique des petits tableaux du peintre flamand Carel Van Falens. Ses scènes de genre avec des cavaliers élégants ici traversant une rivière. Sont généralement signées. Ici un monogramme à moitié effacé figure au dessus de la tête du cheval blanc où l’on reconnaît le « F » à l’écriture caractéristique et le début du « V » courbé vers la gauche pour continuer le « C » comme dans la signature des initiales de Carel van Falens « CV F. ».
Carel van Falens est un peintre flamand qui fut élève de Constantyns Francken à Anvers avant de partir s’installer à Paris – comme son maître l’avait fait – où il fait sa carrière à partir de 1703. Il fut aussi peintre de batailles et de scènes de genre avec des chevaux à la cour du Roi, pour le duc d’Orléans notamment et membre de l’Académie Royale de peinture. On trouve de ce fait nombre de ses tableaux dans des collections françaises.
On a confondu parfois Van Falens avec le célèbre Philip Wouvermans, même si le second est un peintre du XVIIe siècle qui aurait pu être son grand-père ! Mais Van Falens reprend dans ses compositions la gamme de couleurs (ses marrons, beiges, bleus et oranges en particulier) et le canon des chevaux, de très beaux chevaux notamment d’un beau blanc et toujours très bien dessinés. Et le père de Carel van Falens était capitaine dans la milice locale à Anvers. Et il a aussi cette lumière un jaune, italianisante également de son prédécesseur. Mais le coloris est moins brillant et plus varié. Et Van Falens montre un goût pour les petits détails réalistes qui est plus moderne (par exemple ici, les détails du costume du cavalier et de l’ombrelle de la jeune cavalière, et l’eau qui éclabousse le cheval qui s’apprête à traverser la rivière). Aussi caractéristique est la présence des deux chiens qui suivent les chevaux.
Une inscription manuscrite au dos du chassis semble indiquer ce tableau a appartenu à la famille Castarède. La famille Castarède est une riche maison de négoce fondée en 1832 dans le pays d’Armagnac.
Prix : 2.500 euros